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Dimanche, l’équipe française a remporté l’épreuve de relais en ski de fond, puis la skieuse Marie Bochet a triomphé lors du slalom. Une moisson 2018 meilleure que celle de Sotchi, en 2014.

La délégation française a décroché deux nouvelles médailles d’or dimanche 18 mars, aux Jeux paralympiques de Pyeongchang ; portant à vingt médailles la moisson française, dont sept en or.

L’équipe de relais en ski de fond – composée de Benjamin Daviet, Anthony Chalençon, Simon Valverde, Thomas Clarion et Antoine Bollet – a terminé dimanche première de cette épreuve de quatre fois 2,5 km, devançant la Norvège. Elle a été félicitée par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes en situation de handicap.

Une quatrième médaille d’or pour Marie Bochet

Deux heures plus tard, la skieuse Marie Bochet triomphait dans l’épreuve de slalom dames (catégorie debout), remportant sa quatrième médaille d’or des Jeux paralympiques de Pyeongchang.

La jeune femme de 24 ans a survolé la course entre les piquets serrés avec une avance importante sur la deuxième, la Canadienne Mollie Jepsen, reléguée à plus de quatre secondes. C’est le seul titre paralympique qui manquait à son palmarès pour ses troisièmes Jeux.

« Beaucoup, beaucoup d’émotions »

« Beaucoup, beaucoup d’émotions. Je finis ces Jeux de la plus belle des manières. J’ai vraiment rempli tout ce que je voulais remplir dans ma carrière, et maintenant, ce n’est que du bonus. C’est vraiment chouette ! », a déclaré à France Télévisions Marie Bochet à l’issue de sa course dimanche. Avec quatre titres (descente, super-G, slalom géant, slalom) en cinq courses disputées dans la montagne sud-coréenne, la skieuse du Beaufortain (Savoie), égale sa moisson de Sotchi, en 2014.

Marie Bochet, née avec une agénésie (abscence de développement d’un organe survenue avant la naissance) de l’avant-bras gauche, conforte son statut de sportive française la plus titrée aux Jeux paralympiques hivernaux, avec huit médailles d’or depuis le début de sa carrière. Elle avait aussi fait montre de son talent les Mondiaux 2013 et 2015, avec cinq médailles d’or à chaque fois dans toutes les épreuves du ski alpin.

Avec vingt médailles, dont sept en or, la France termine à la quatrième place des Jeux paralympiques de Pyeongchang, derrière les Etats-Unis (trente-six médailles, dont treize en or), l’équipe d’athlètes paralympiques russes invités (vingt-quatre médailles, dont huit en or) et le Canada (vingt-huit médailles, dont huit en or). La délégation française fait mieux qu’aux Jeux de Sotchi, en 2014, où elle avait terminé à la cinquième place avec douze médailles, dont cinq en or.

« Contrat rempli »

« Contrat rempli. On s’était mis beaucoup de pression. C’est en train de relâcher et on va en profiter », a déclaré Christian Février, le directeur technique national de la Fédération française handisport.

Marie Bochet avait offert la toute première médaille aux Bleus le 10 mars. Mais les autres athlètes tricolores n’ont pas tardé à lui emboiter le pas. A commencer par son quasi-homonyme, Arthur Bauchet, benjamin de l’équipe à seulement 17 ans. Pour sa première participation, le jeune homme repart avec quatre médailles d’argent (descente, slalom, super-combiné, super-G).

Mais le sportif tricolore le plus titré est Benjamin Daviet, 28 ans, avec cinq médailles en poche, dont trois en or (biathlon 12,5 km, 7,5 km, relais 4 × 2,5 km) et deux en argent (biathlon 15 km, cross 20 km). « Il fait une sacrée paralympiade ! J’étais tellement déçue de ne pas pouvoir aller le voir » pour le relais 4 × 2,5 km, remporté par les athlètes français, a déclaré Marie Bochet dimanche matin, en lui rendant hommage. Pour saluerce parcours, elle lui a proposé de porter l’étendard à sa place lors de la cérémonie de clôture des Jeux dimanche soir.

La snowboardeuse Cécile Hernandez, titrée à deux reprises (bronze en cross, et argent en slalom), Thomas Clarion (médaille de bronze en cross) et Anthony Chalençon (une médaille de bronze en biathlon 15 km) se sont également distingués.

Dernière figure marquante de ces Jeux, Frédéric François, qui à 41 ans, participait à ses derniers Jeux, et n’avait jamais été médaillé olympique auparavant. En Corée du Sud, il a récolté deux bronze (super-G, slalom) et une médaille d’argent (combiné). De quoi finir sur une excellente note.

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