Connue pour sa centrale nucléaire, la ville de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, détient aussi le triste record des inégalités de salaire net horaire entre les femmes et les hommes : 12 euros contre 17,68 euros, selon les données du rapport Salaire net horaire moyen en 2014 de l’Insee. A Fessenheim, les salariées sont donc payées 32,1% de moins que les salariés. Un écart très au-dessus de la moyenne des 771 principales aires urbaines recensées en France, 16,4%, qui n’est pourtant déjà pas brillante.

Aucune agglomération ne respecte la parité des salaires. Mais on peut tout de même attribuer la “meilleure note” à Rostrenen en Bretagne, où la différence n’atteint “que” 2,6%. A défaut de publier le tableau complet des 771 villes françaises étudiées, vous trouverez ci-dessous les chiffres des 100 principales agglomérations françaises. En tête des villes où les inégalités de salaire sont les plus fortes : Belfort, Thionville et Colmar. Utilisez le moteur de recherche pour retrouver votre ville.

Données : Insee

Au-delà du critère géographique, l’ampleur de ces discriminations salariales varie beaucoup selon la catégorie socioprofessionnelle et l’âge. Les inégalités salariales sont ainsi nettement plus élevées chez les cadres (19,5%) que chez les employés (7,3%). Les discriminations sont plus importantes chez les plus de 50 ans (22,7%) que pour les 18-25 ans (6,5%). Le site CartoStat vous présente toutes les données du rapport de l’Insee via des cartes interactives. Vous pouvez sélectionner la catégorie socioprofessionnelle (professions supérieures, professions intermédiaires, employés ou ouvriers), la tranche d’âge (plus de 50 ans, de 26 à 50 ans ou de 18 à 25 ans) et la précision géographique (régions, départements, zones d’emploi ou aires urbaines). Par exemple, la carte suivante montre que Pau, Annecy ou Toulouse par exemple ne sont pas des modèles d’égalité salariale pour les plus de 50 ans.

Source: http://www.capital.fr/votre-carriere/salaire-les-villes-francaises-ou-les-femmes-sont-le-plus-discriminees-1244565