Qui sommes-nous

Avez-vous remarqué que quand vous demandez à un stagiaire « Tu as compris ? » ou « Tu sais comment faire ? », il vous répondra presque systématiquement « oui ». Alors même que vous savez qu’il ne peut pas savoir…

Beaucoup mettent cela sur le compte des nouvelles générations qui seraient « trop sûrs d’eux-mêmes », « têtus » ou « égocentriques » !

Et ce, alors qu’ils sortent de près de 20 ans d’un système d’éducation qui les aura sanctionnés à chaque fois qu’ils ne savent pas !

La réalité est là, on apprend très tôt à ne jamais dire qu’on ne sait pas, car marmonner quelques mots même incohérents peut nous permettre d’éviter le fatidique 0/20.

Ne soyez donc pas surpris, à l’heure ou google répond à toutes vos questions, qu’ils vous répondent « Oui, je sais » avant de s’empresser de questionner la toile plutôt que de vous demander.

Ce n’est donc pas un problème d’égo lié à trop d’heures sur les réseaux sociaux mais bien à la peur de l’erreur trop largement utilisée dans l’éducation.

Cette peur a un deuxième effet sur l’entreprise : la peur du non-conformisme. La peur de ne pas répondre à ce que l’entreprise attend de nous.

Pour faire face à cette inquiétude, nous sommes majoritaires à adopter la même stratégie, celle du caméléon.

Nous nous fondons dans l’environnement en adoptant les codes, les règles implicites, les tenues vestimentaires, les éléments de langage ou les acronymes qu’il faut connaître pour se sentir inclus dans notre environnement.

Ce que nous voyons moins, se sont les conséquences sur notre manière de travailler et en définitive sur notre manière de penser notre travail.

Nous finissons par adopter les manières de faire et de penser des autres en oubliant même nos singularités et notre créativité. En bref, nous oublions nos diversités !

Souvenez-vous de tout ce que vous vouliez transformer quelques mois après votre prise de poste ! C’est cette créativité qui s’est progressivement éteinte face au besoin d’inclusion.

Durant très longtemps les directions ont encouragé cette logique, car elle permet une unification des pratiques et du travail propice au développement industriel tel qu’il était vu il a déjà plus de 100 ans !

Alors que beaucoup d’entre vous cherchent à faire marche arrière sur cette logique, vous êtes confrontées à des dynamiques qui ne dépendent plus seulement votre volonté. Pas besoin d’un drh pour que les nouveaux collaborateurs se conforment aux attentes qu’ils perçoivent des autres.

Bien évidemment, ces dynamiques tendent à inhiber la créativité et donc les innovations qu’elles soient managériales ou matérielles.

Alors que faire ?

Le rôle d’une politique diversité est de faire prendre conscience des différences pour qu’elles soient acceptées et de créer un environnement qui leurs permettent de s’épanouir. Son objectif est donc, par essence, de sortir de la vision éducative « correcte » ou « incorrecte » pour accepter qu’il y a différentes manières de faire.

Une politique diversité vise à faire partager des codes, des règles, des manières de travailler qui permettent l’inclusion et la cohésion sans imposer de reproduction des pratiques. C’est une discipline qui, de par son approche, vise à la libérer la créativité en agissant sur collectif.

Réfléchir une politique diversité ne doit donc pas se faire uniquement sous le prisme des minorités ou de la loi mais bien à travers une vision de transformation des pratiques sur le long terme.

Si vous souhaitez engager cette transformation, nous sommes à votre disposition pour vous présenter nos outils.