J’entends souvent dire que les discriminations des personnes d’origine étrangère ou assimilées comme tel seraient avant tout en raison de l’adresse et non de leur patronyme ou de leur couleur de peau.
Pourtant, dans le testing auprès des grandes entreprises conduit l’année dernière, des résultats passés inaperçus montrent l’inverse :
Les résultats sont nets. Une personne avec un nom à « consonance française » qui habite dans un quartier politique de la ville à plus de chance d’accéder à un entretien qu’une personne avec un nom à consonance maghrébine qui habite dans un quartier neutre.
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Le deuxième enseignement c’est qu’il n’y a pas de différence significative entre deux personnes avec un nom à « consonance française », qu’ils habitent en QVP ou non.
L’enjeu autour des quartier prioritaire est multiple. Les discriminations en raison de la couleur de peau existent mais sont corrélés avec de nombreuses autres problématique comme le taux de pauvreté souvent supérieur à 40%, le taux de chômage plus fort, le taux d’échec scolaire plus important, l’isolement territoriale, les problèmes d’insécurité…
Prévenir les discriminations ethno-raciale est un des enjeux pour ces quartier mais cette problématique dépasse largement les seuls quartiers prioritaires.