La Silicon Valley secouée par de multiples affaires de harcèlement sexuel

Plusieurs dirigeants de grandes entreprises de la Silicon Valley ont récemment quitté leurs fonctions après avoir harcelé des femmes

Le sexisme est un problème récurrent dans la Silicon Valley. Dans ce monde majoritairement composé d’hommes blancs, les femmes sont non seulement moins nombreuses, mais aussi moins payées et souvent moins considérées. Ces dernières semaines, certaines ont également témoigné, parfois à visage découvert – fait rare –, pour dénoncer le harcèlement dont elles sont victimes de la part de certaines figures du secteur, menant certains à la démission.

  • L’investisseur Dave McCLure (fondateur de 500 Startups) : « Je suis un pervers »

« Je suis un pervers. Pardon. » Samedi 1er juillet, Dave McClure, fondateur de l’incubateur 500 Startups, formulait cet aveu dans un billet de blog. La veille, un article du New York Times consacré au harcèlement des femmes dans la Silicon Valley dénonçait son comportement, évoquant notamment un message Facebook envoyé à l’entrepreneuse Sarah Kunst, qui postulait pour un emploi : « Je ne sais toujours pas si je dois t’embaucher ou te draguer ».

Dans sa confession, Dave McClure admet avoir « fait des avances à plusieurs femmes dans le cadre du travail, dans un contexte clairement inapproprié (…). J’ai égoïstement profité de ces situations », poursuit l’investisseur, qui reconnaît avoir eu un comportement « inexcusable ». Dave McClure av