Agir pour la diversité et l’inclusion, c’est se questionner sur l’égalité des chances dans l’accès à la structure mais aussi dans l’évolution et la rémunération.

Si on parle de plus en plus d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, domaine sur lequel il y a encore beaucoup de progrès à faire, il est plus rare qu’on parle d’égalité professionnelle en raison des origines.

Pourtant, des données indirectes permettent de laisser penser qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine.

On peut par exemple examiner la façon dont les immigrés et leurs descendants sont traités dans le monde du travail. De nombreuses données, notamment celles de l’étude sur les trajectoires et les origines, permettent de comparer ces trajectoires. Pour commencer, l’enquête Emploi 2021 de l’INSEE fournit des informations sur les salaires.

.Le salaire net médian des immigrés et des descendants d’immigrés est inférieur de 90€ pour les descendants et de 100€ pour les immigrés.

Si cette tendance est moins prégnante pour les non-diplômés, principalement protégés par ces effets par le SMIC, et pour les BAC +2 et supérieurs, cela montre un traitement dans le travail encore différencié quand on est immigré ou descendant d’immigrés.

D’autres données concernent le déclassement et les promotions.

Ce graphique nous montre que les immigrés et des descendants d’immigrés détiennent plus souvent que les autres un diplôme de niveau supérieur à celui le plus couramment observé dans leur catégorie socioprofessionnelle.

Dans l’administration publique, c’est 34% des descendants d’immigrés qui sont déclassés professionnellement contre 23% des personnes ni immigrés, ni descendants d’immigrés !

Et quand on demande aux salariés s’ils ont reçu une promotion lors des 5 dernières années, c’est encore plus net.

Pour les plus diplômés 45% des salariés ni immigrés, ni descendants d’immigrés ont eu une promotion dans les 5 dernières années contre 37% des descendants d’immigrés et 35% des immigrés.

Cette différence s’observe dans presque tous les secteurs, y compris ceux ou les immigrés sont plus nombreux à y travailler !

Dans l’administration publique, 47% des personnes ni immigrés, ni descendants d’immigrés ont eu une promotion contre 39% des descendants d’immigrés et 33% des immigrés !

Toutes ces données montrent qu’il a probablement de nombreux biais, notamment liés aux origines qui peuvent conduire à des différences de traitement dans l’évolution et la rémunération des personnes immigrées ou descendants d’immigrées.

Pour objectiver cela au sein de votre structure et apporter les corrections si nécessaire, il existe des solutions similaires à ce qui a été fait pour cette étude :

Pour en savoir plus sur ces solutions, entre-autre et ses partenaires sont à votre disposition pour vous faire une présentation.

A bientôt pour œuvrer ensemble pour plus d’égalité.